La démarche des bonnes pratiques environnementales etant pleinement lancée aujourd'hui, il y a lieu d'harmoniser les demandes que peuvent formuler les entreprises, les laboratoires, les maîtres d'ouvrage...
D'un point de vue technique, réglementaire et normatif.
La demande des maîtres d'ouvrage convergeant de plus en plus vers le recyclage, il est également important que la charte des bonnes pratiques environnementales soit intégrée dans les prescription. Emballages, chutes de matériaux, déblais de tranchées… Chaque année, les chantiers du bâtiment et des travaux publics génèrent des millions de tonnes de déchets. 359 millions exactement en 2006. Un chiffre en hausse, en corrélation avec l’activité du secteur. « La responsabilité de la gestion de ces déchets n’est pas encore bien appréhendée par les différents acteurs : maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre et entreprises. Normalement, le maître d’ouvrage doit exprimer ses exigences quant aux objectifs à atteindre, et l’entreprise doit s’adapter à ses demandes. En réalité, très peu de maîtres d’ouvrage formulent des recommandations, et les entreprises sont amenées à exécuter leur mission au mieux-disant économique, avec peu de tri et une mise en décharge importante. » Partager des objectifs communs Si les outils et bonnes pratiques pour mieux gérer les déchets sont connus, leur mise en application reste trop peu répandue. Les enjeux pour le secteur sont pourtant doubles : environnementaux tout d’abord, mais aussi économiques, car réduire la production de déchets peut être synonyme de baisse des coûts. Le plan Bâtiment lancé dans le cadre du Grenelle de l’environnement, qui prévoit la réhabilitation de centaines de milliers de logements, est une occasion supplémentaire de rappeler ces enjeux et de sensibiliser l’ensemble des acteurs du BTP à une meilleure prise en compte de cette question. Le but à atteindre est l’objectif européen de 70 % de réemploi et de recyclage des déchets non dangereux issus du BTP à l’horizon 2020.